Beaucoup regardent derrière, beaucoup tirent des conclusions de 2005.
Pour ma part, je regarde déjà 2006. "Regarder devant, c'est ça qu'il faut faire, tu fais bien Pix." me dirait Amélie.
Mais je regarde devant par peur, par crainte, par non-chalance.
Je ne savais pas hier si le but était de souhaiter une nouvelle année à ceux qui ont partagé notre vie, y ont participé et ont compté pour nous l'année passée. Ou à ceux qui vont compter l'année future. A trois heures du matin, alors que je n'avais pas encore trouvé la réponse, il était trop tard pour envoyer les sms. C'est aussi bien ainsi, ça me fait faire des économies.
Peut-être que si j'avais reçu un message d'elle, j'aurais eut la réponse à ma question. Mais je ne l'ai pas reçu. Elle a partagé avec moi la moitié de l'année passée, mais ne m'a pas souhaité la nouvelle. Je ne lui ai d'ailleurs pas souhaitée non plus, à quoi bon ?
L'an dernier, je n'ai eut le temps de réfléchir à 2004, pas le temps de me poser de question. La nouvelle année a commencé, il faut dire, de manière fort brutale.
Je ne me souviens que du choc se son point sur mon visage, de la douleur. Puis de la douceur de Eléonore pour me soigner. "Mais Eléo, je ne l'ai pas allumé, je t'assure - Je sais, elle a été trois fois plus avenante avec tout le monde qu'une fille célibataire qui rechercherait quelqu'un" Merde ce n'était pas que pour moi, m'étais-je dis. L'année commençait vraiment mal.
J'avais immédiatement repris le taffe ("Oui, le Athlon 64 est un processeur très puissant alors que le Pentium 4 est un processeur très puissant également." "Pourquoi acheter un ordinateur aujourd'hui pour votre fille ? Ne l'achetez pas, elle va trainer sur msn, matter des mecs nus sur webcam, moins bosser, et puis finir par faire caissière... oups... hôtesse de caisse, excusez-moi. Elle a quelle âge ?... 17 ans, ah par contre je veux bien son numéro) et je me sentais vraiment dans mon élément. J'ai également repris les cours.
Mi-janvier, je suis tombé amoureux... de ma nouvelle télévision, payée grâce au taffe de noël. Grand écran, très confortable pour les films. Il nous a fallu 1h15, avec ma soeur, pour monter les 49 kgs au second étage. C'est à ce moment-là que mon téléviseur a remplacé Eléo.
Ce fut taffe/étude. Pas le temps de penser, pas le temps de souffler. Juste la grande vie, l'argent, l'appartement... Début mars, "Je suis désolé Pix, mais nous allons arrêter là notre collaboration." Prévenu à 18h que c'était finis à 21h. Ce fut trois heures à -50% sur du matériel de qualité pour mes copains, les clients gentils ou méchants. "La vie la vraie", mon cul !
Le boulot finis, j'ai trainé. Le temps s'est quasi-arrêté.
Alors je suis retombé amoureux (ma télévision me trompé avec le lecteur dvd). J'ai eu ma première voiture. Une petite 206 grise automatique.
J'ai profité des premiers rayons de soleil pour passer mes weeks-end en vendée, footing le samedi matin, lecture le samedi après-midi, dvd le soir. Une vraie vie de retraité. Le bonheur. Et puis quand je me sentais vraiment trop vieux, je remontais en région parisienne histoire de dérouiller ma voiture et voir ems parents. Je partais le week end histoire de découvrir d'autre ville ou d'autres routes, au hasard.
Aux vacances de pâques un fils de pute m'arrachai mes dents de sagesse et Célia (1,2) me fit comprendre la vie. Trois jours dans ses bras, des instants de jeux, de joie, de bonheur, d'amusement. De très bons moments ! Une vision des femmes qui change totalement.
J'étais tombé amoureux, beaucoup trop, beaucoup trop vite. Je me souviens des soirées ensemble, de l'excitation des soirées d'avant, du manque des soirées d'après. Mais aussi de la dernière soirée, de mon départ, des messages par dizaine... Around the world résonne encore dans ma tête
Pour me consoler, quinze jours plus tard, j'invitai Eléa, nous nous appréciames de suite. Elle dormit avec moi dès le premier soir. Mes week end suivants se furent avec elle, en Vendée ou autre part. Je découvris sa ville, "la rade, le port" et tout le reste comme le dit Miossec.
J'appris également de nouvelles choses sur les femmes. La terre était ronde et tout le monde me l'avait caché. La honte de ne pas être au courant.
L'été arrivai, me brûlai la peau. Je découvris la chaleur d'en dessous de la Loire de ma région de résidence. J'alternais les partiels et les voyages en France, je découvris beaucoup de ville. Avec elle, la Bretagne.
Les vacances arrivèrent, je vendis la voiture après quelques douze mille kilomètres partagé avec elle en trois mois. J'alterna entre mes amis, mon amour, ma Vendée, le travail de vendeur informatique pour banlieusard, Paris,... Un été trop court, beaucoup trop court. C'est une information à mettre au conditionnel...
Mes pieds me trainèrent difficillement jusque mon chez moi début septembre la veille de reprise de cours. Je repris les cours pour comprendre que j'allais me briser les jambes pendant sept mois, à faire des choses inutiles pour clairement signifier l'inutilité de mon existence.
En octobre, je retombais amoureux. D'une jeune petite de un an d'âge. D'une petite Mégane 2. Elle me plus de suite, ce fut le coup de foudre.
En octobre également, un petit nouveau arriva chez moi. Un ordinateur tout neuf. Je compris alors par mon manque d'exalatation que j'avais perdu mon matérialisme adolescent. Ô ma joie, ma peine.
En novembre, elle mit fin à notre relation, le jour de l'anniversaire de nos six mois. Quelques jours plus tard et pendant quelques semaines, une tendre parisienne consola mon coeur. Puis, elle passa le relais à une adorable blonde jusque la nouvelle année (1,2)
En décembre, je retirais de ma voiture un A qui n'y avait jamais été. Comme pour me dire que la jeunesse dorénavant était finis. Je profitais de mes nouvelles limites pour pousser encore plus les limites.
Cette année se résume donc par de longs voyages sur les routes sinueuses de France avec de la bonne musique toujours dans les oreilles.
Cette année, c'est également la découverte de nouvelles musiques, la sortie d'un grande nombre de nouveauté des nouveaux talents de la chanson française (1). C'est la découverte de Florent Marchet, JF Coen, de Pauline Croze.
C'est également une cinquantaine de films vus au cinéma, plus du double vu en DVD. Je pense notament aux Poupées russes, à Entre ses mains, au Couperet, à Match Point ou à Closer
C'est également la révélation du monde des séries. Nip/Tuck, Desperate Housewives, Lost et Sex & the city, en cette fin d'année.
C'est également l'abandon par mon frère de la région parisienne, la fin des soirées cinémas les week end en région parisienne avec lui. C'est le renforcement de quelques fortes amitiés, et la perte d'un grand nombre plus faibles.
2006 sera l'année du doute, l'année du choix.
à 03:29