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La puissance de la révolte d'un enfant dans un corps d'adulte

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Un petit air de départ

Je me réveille. Nous voilà en mars. Un sixième d'une année qui vient juste de commencer s'est déjà écoulé.
Je consulte le compteur : 46 jours. Dans quarante-six petites journées, je tourne la page. Je vais vider l'appartement, quitter la province, quitter les vieilles pierres, et retourner là-haut, où les gens ont un peu plus d'argent et les jeunes des capuches ou des casquettes.

Une sensation d'échec. Celle de ne pas avoir trouvé ce que j'étais venu chercher. Un diplôme, bien entendu, et je l'aurais sûrement. Mais un bac+2. Quel utilité aujourd'hui dans notre société qu'un bac+2 ? Et surtout de ce bac+2 ?
Je suis libéré de ne plus devoir me demander comment ranger mon appartement. Dorénavant, ce n'est plus organiser qui importe, mais vider. Alors, je retourne mes affaires. Retourner, c'est le mot qui convient. Tout dans cet endroit semble avoir été emporté par un tsunami, un tsunami humain de 20 ans chez qui l'inorganisation est aussi forte que le magnaquisme (ce mot existe-t-il ?).
Il me reste donc moins de sept semaines pour faire le deuil de ce lieu, de cette ville, des remparts où je ne serais pas parvenu à emballer une petite. Du jardin vert, où je n'ai jamais été mettre les pieds. Croire qu'une ville peut nous changer. Se promettre de sortir, de découvrir, de s'aérer, mais constater que notre esprit casanier aime toujours plus l'appartement, malgré son désordre et sa crasse.

Et puis devoir faire des choix, rapidement ! Choisir des études qui nous plaisent, nous attirent. Se demander à tout instant de la journée, pourquoi cela nous interesserai. Constater que en fait peu de choses nous passionnent.
Chercher l'école, la formation, le diplôme qui nous attire, un peu comme le fruit le moins pourri. Se demander si ce sur quoi il débouche correspond réellement à notre vision de la vie, à notre point de vue de la société, mais aussi à notre morale.
Savoir si on préfère rester chez les parents, manger à tout les repas, vivre dans un lieu propre et ranger. Ou repartir autre part, découvrir une autre destination chargée de pleins d'espoir pour peut-être se retrouver à ne pas avoir la force d'organiser un esprit ou lieu de vie. 

Ecrit par WiPix, le Mercredi 1 Mars 2006, 00:10 dans la rubrique "Vie de Pix".


Commentaires :

  paranoia
paranoia
01-03-06
à 15:10

je pense plutôt que c'est "maniaquerie" ;)