Si ça nous va...
C'est un combat de coq. Plutôt un combat de jeune cadre même. De jeune cadresse dynamique devrais-je dire. Celui de ces jeunes femmes, la trentaine, ou pas loin -la peur Q10 de passer ce premier cap déterminant.
C'est cette lutte permanente, discrète, hypocrite, invisible mais inévitable entre la mère de famille mariée et la célibataire blasée. D'un côté, elle sort, elle drague, elle est célibataire "et fier de l'être" annonce-t-elle pour ne pas se justifier et avoir à expliquer qu'elle est blasée d'être seule et qu'elle craint d'afficher, seule, la quarantaine au compteur.
De l'autre, son ennemi juré, la mère de famille.
Elle, elle a trouvé l'homme idéal -au moins celui qui s'en éloigne le moins- et est parvenue a en obtenir les gamins qui permettent aujourd'hui qu'elle puisse cumulait ses cinquante heures de boulots par semaine payées au lance-pierre avec le temps à consacrer à leur éducation tout en faisant bien remarquer aux gens qui l'entourent qu'elle porte le monde sur ses épaules et que heuresement qu'elle était là pour se faire engrosser et donner à la planète des tarés de plus auxquels l'éducation nationale va devoir -à sa place- inculquer un minimum de règles de vie en société.
A l'arrivée, elles sont pareils, elles bossent comme des dingues pour un salaire de misère -qui leur permet à peine de terminer le mois dans ce monde où le pouvoir d'achat se pête la gueule- après avoir perdu cinq à huit ans à faire des études qui engendrent uniquement qu'elles ne soient pas à l'usine ou à l'anpe. Le tout pour un patron et un système économique qui ne leur dira pas merci, à part peut-être dans la paire de pompe qui leur permettra de se faire remarquer, de baiser, et peut-être se faire engrosser.
Alors mesdames ou mesdemoiselles -et fières de l'être- je vous offre cette espace de soleil et de verdure que vos modes de vie parisiens stressés ne vous permettent pas de voir quelques dizaines de kilomètres au loin, là-bas, derrière le périphérique.
à 22:33