J'aime / Je déteste.
J'aime bien parler de moi. J'aime bien raconter ma vie. J'aime raconter qui je suis.
J'espère que vous aimerez ce qui suit.
Je n'aime pas devoir faire une composition graphique sur ce que j'aime. J'aime le faire par les mots.
J'aime exprimer ce que je n'aime pas, je n'aime pas exprimer graphiquement ce que j'aime.
Je n'aime pas les Skyblogs.
Sur les Skyblogs les gens expriment leurs goûts, ce qu'ils aiment, ce qu'ils n'aiment pas.
Sur les Skyblogs, les gens n'aiment pas les racistes ou le racisme. Pourtant je les comprends - les racistes, pas les Skyblogeurs.
Je n'aime pas ceux qui n'aiment pas les racistes. Ce n'est pas non plus que j'aime les racistes. Je n'aime pas ceux qui ne tolérent pas l'intolérance des autres. Je ne dois donc pas m'aimer.
Mais j'aime les mathématiques, où moins par moins donnent plus. Donc j'aimerais si la société fonctionnait comme les maths. Ainsi, je pourrais m'aimer en tant que personne qui ne tolère - pas - que certains soient intolérants envers l'intolérance des autres.
J'aime aussi dire ce que je déteste, même si le terme ainsi employé semble trop fort.
Je déteste ceux qui porte des casquettes. Question de choix. Il faut bien détester des choses.
Et puis, il m'est demandé ce que je déteste, point ! Je peux dire ce que je veux.
- A la petite école, on se serait satisfait de « le poisson ».
- Ensuite, on aurait attendu de moi « je déteste le poisson. »
- Au collège, ça se corse (d'ailleurs j'aime bien les images de la région Corse, mais je déteste sa sans-cesse actualité politique).
Au collège donc – dis-je avant que je ne fus interrompu de manière fort impolie par moi-même (je déteste ainsi, ne jamais finir mes phrases, passant du coq à l'âne ; mais j'aime sentir que je promène mon lecteur. Par contre, je déteste mon lecteur si il cesse de me lire, du fait qu'il refuse d'aimer la manière donc j'interviens ainsi. C'et mon texte, j'aime écrire ainsi. Je déteste me plier au plaisir du lecteur.)
Au collège, on aurait exigé « je désteste le poisson, car c'est du poisson. - Non Thibault, tu sembles ne pas comprendre » (oui, au collège déjà, j'aimais jouer avec les nerfs de mes professeurs -ce que je ne fais plus à l'iut, surtout pas avec mon professeur de communication, même si la communication est un jeu)
- Au lycée, enfin, je devais répondre à la problèmatique « Dans quelle mesure peut-on dire que vous détestez le poisson ? Démontrez votre point de vue par.... »
- Aujourd'hui, j'aime pouvoir marquer ce que je veux.
J'aime également le paracetamol.
Je déteste donner ainsi la migraine à mon lecteur.
J'aime le désir, l'attirance, le jeu.
Je n'aime pas qu'elle joue avec moi, me sentir attiré,
ni que je la désire.
Je déteste son nouveau « mec ».
Je ne déteste pas sa remplaçante.
Je hais ce petit con dont le scooter resonne dans la ville.
à 23:15