Le bruit des avions a remplacé celui de pas ou de scéances de baise de la voisine du dessus. La musique d'Indochine de la sonnerie du collège d'à côté ne me réveille plus. L'horizon est plus vaste mais débouche sur les horribles tours HLM au loin.
Les jeunes portent des casquettes, ils veulent se friter et n'attendent que cela. Les voitures ne s'arrêtent pas au passage piéton. Changer de file est un tour de force.
Les parents gueulent pour la moindre chose qui traine. Suis-je chez eux ? suis-je chez moi ? Ne suis-je tout simplement ni ici ni ailleurs ?
Personne n'est là pour moi et j'ai de moins en moins envie d'être là pour les autres.
Du béton, des voitures, de l'insécurité, de la haine, de la violence, des casquettes, de la vulgarité, de la pollution, encore du béton, des voies ferrées, des voies rapides, des voitures, encore des voitures, encore du béton.
La vallée, la verdure, la tranquillité n'est pas loin, est toute proche, mais elle semble si absente, si dilletante.
Vive la banlieue !!!
à 06:44