Toujours penser à elle, Toujours quand il ne le faut pas. Toujours...
Je pensais que Marie ne m'avait pas marqué. Pourtant, depuis quelques jours, son absence se fait sentir. Je ne l'ai vu qu'une fois. Samedi, dans une belle après-midi ensoleillée, j'ai appris à l'apprécier. Pourtant, elle ne m'a pas particulièrement marquée. Beaucoup de qualités, pas de défauts. Une fille comme je pensais que j'en cherchais depuis longtemps, mais samedi, je n'ai pas réagis. Elle est mignonne, intelligente, réfléchie, drôle. Quand je me souviens de l'après-midi passé avec elle, je suis séduis. Mais alors, pourquoi ne l'ai-je pas été sur le coup.
Peut-être est-ce le fait que cela se soit passé dans le parc de St-Quentin. Tant de filles rencontré en ce lieu. Tant de moment partagé dans cette verdure. Mais que d'histoires males finies (les histoires peuvent-elles bien finir ?). Je me souviens de mon après-midi dans ce parc, le jour où nous sommes sortis ensembles. Une histoire qui n'aura duré que cinq jours, une histoire sans saveur, mais quand même trop courte à me yeux. Une histoire dont je ne regrette pas qu'elle soit finis.
Par contre, ce parc me rappelle de manière beaucoup plus douloureuse les instants passés avec Ségolène. Cette première rencontre avec ses beaux yeux, avec son sourire, avec tout la merveillosité qu'elle exprime pour moi. Ces premiers instants qui me bouleverseront pendant plusieurs jours. Et tout ce que j'ai cru, tout ce que j'ai espéré pendant tant de temps, tout ce qu'elle m'a fait espérer, d'une certaine manière. Et ne pas savoir, encore aujourdhui, ce qu'elle souhaite vraiment, si un "nous" est possible.
Et puis ce parc, c'est celui des après-midi de juin il y a un an avec Florine. Ces instants avec ma petite amoureuse. Quelqu'un un jour (Ségolène d'ailleurs) m'a dit qu'il fallait regarder dans la relation les bons moments, une fois qu'elle était finie. C'est ce que je fais. Et il faut avouer que cette après-midi à St-Quentin fut sympa.
Ma vie amoureuse de l'année écoulée se trouve dans ce parc. Et le futur ? Est-ce que le fait que Marie ait souhaité qu'on se rencontre là-bas est un signe ? Un signe d'une belle histoire, d'une belle relation ? Le signe d'une relation dont on ne verra que les étincelles, le feu ne prenant jamais dans toutes cette humidité ?
Marie me plait tout de même. Plus je pense à elle, plus je le trouve. Je n'ai même pas besoin de m'en persuader, ça vient tout seul. J'attends de la revoir, elle en a émit le souhait, et advienne que pourra. Sortir avec elle pour tirer un trai définitevement sur Ségolène ? Oublier la si jolie jeune fille qui m'a donner la sensation de touner en rond, qui m'a fait exprimer tant de sentiments, qui m'a réellement donné envie de tomber amoureux d'elle.
Je ne crois pas que ce soit possible. J'aurais beau me voiler la face, je pense que ce sera impossible. Marie a beau déjà me parler de ses vacances, de me dire que si je le veux, nous pourrons peut-être, quand nous nous connaitrions mieux les partager, dès cette été. Cela comme pour me faire ressentir que partir en vacances avec une fille de 18 ans est plus simple qu'avec une fille de 16.
Je sais que la fille de 16 ans n'en a pas finis de me faire penser à elle. Je sortirais peut-être avec Marie, mais je regretterais sûrement que ce ne soit pas Ségolène avec moi. J'ai beau faire le maximum, je ne vois aucun signe. J'attends, rien ne vient. Alors, je la contacte. Je tente de provoquer ce signe. Et rien ! Pourquoi m'accrocher à une fille de trois ans de moins que moi alors qu'une fille de mon âge qui veut de moi.
à 14:02