15 jours.
Autour de Lucie est revenu dans ma vie. Je fredonne "sous le feu j'abandonne, les forcs m'ont quitté". Je ne sais pas si c'est la fatigue, mais je me surprends à trembler. J'ai un sanglot. Un sanglot qui fait que mes yeux commencent à pleurer. Peut-être est-ce la cause de ce film que je viens de regarder, qui m'a déboussolé. Vanilla Sky est vraiment exceptionnel. Il est exceptionnel, mais dur.
C'est la fin de mes vacances. La fatigue me gagne. Je tente de reprendre un rythme de vie différent. Tout vivre cinq ou six heures plus tôt. Ce sanglot ne part pas... la fatigue, probablement. Mais je sais aussi qu'il est lié à toute cette sucharge émotionnelle que j'ai eu à subir en seulement quinze jours.
Il y quinze jours, au début de mes vacances, je me desesperais à t'avoir déçu. Tu m'as fais comprendre que c'était loin de là. Aujourd'hui, tu ne veux même plus que l'on se voit.
La surchage émotionnel d'une monté à pleine vitesse, à peu être trop grande vitesse. Puis l'explosion. Deux semaines tout à fait différentes, avec une pensée centrale, toi, toujours toi. Un toi qui je pensais pouvait s'assimilait à un nous. Tu n'en a pas voulu ainsi. J'en suis réellement désolé.
Le plaisir de recevoir un sms sans grandement d'interet, mais qui signifait que tu pensais à moi. La joie de savoir que mon manque d'éloquence dû à la surprise ne t'a pas déçu. L'organisation d'une soirée le soir. La musique à plein tube, les murs et tympans qui tremblent. Je danse, je discute, je rigole, mais au fond, toujours, je pense à toi. Je me dis pourquoi. Mais tout cela sans réel espoir. Je commence à peine à m'imaginer quelque chose, car tu me l'as fait "moi aussi j'ai passé un très bon moment et j'ai hate de te revoir". Je n'en demandé pas plus. Malgré tout, privé de nous voir pendant une semaine, tu accentues : "en espérant que tu penses à moi.", "t'inquiètes, je pense à toi.", "fais de beaux rêves". Jusqu'au jour de rupture, "bonsoir mon chéri." Je m'interroge, me propose de partir dans ton jeu. Je te demande si tu ne t'es pas trompé de destinataire... "nan pourquoi ?". Je comprends alors que c'est une jolie histoire qui se prépare. Je passe mes journées à attendre, à t'attendre. Je te revoies enfin. Tu me présente ta vie, ton existence, ta maison, ta chambre. Tout cela est magnifique, très beau, mais jamais autant que toi. Je rêve à t'embrasser...
Tout finira mal, avec un futur incertain que je présage et dont j'ai peur qu'il soit mauvais.
à 21:15